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 Articles de presse


Nice-Matin, page 22, March 16, 1999
 

 
DELICIEUSE MELODY

Week-end à succès pour la comédie musicale "Swingy et Melody" à l'affiche du théâtre de la Licorne grâce à la joyeuse équipe de la "Swingy association".
Un peu classique, un peu "jazzy", une moitié "swingy", une moitié mélodie, la comédie musicale du compositeur Patrick Michel a ravi le public ce weekend au tréâtre de la licorne.
Aux dires de Madeleine Racher-Rivière, de "Swingy association", qui a risqué le pari de cette renaissance, un an après le délire de la première au Noga-Hilton, le double rendez-vous est même une réussite, si l'on considère que, cette fois, l'entrée était payante, justement pour rentrer dans les frais de la création.
La petite centaine de personnes réunie sur la scène pour cette performance, face il est vrai à un public acquis par avance, fait pourtant plaisir à voir, et à entendre. A commencer par le choeur des enfants du Conservatoire dirigé par Florence Derivière, en suivant par les musiciens et les solistes qui se donnent à fond. Tous parviennes avec bonheur, dans un large sourire, à dépasser quelques distorsions qui consacrent le coté amateur de cette comédie musicale saine et réjouissante.
Une merveilleuse aventure qui scelle une joyeuse équipe et constitue néanmoins un hommage étonnant au chant et à la musique. Professeur de la classe de jazz au Conservatoire et cráteur du Big Band comme du Quartet, le compositeur Patrick Michel ne peut (et ne veut) cacher son inclinaison pour le jazz, où il excelle, même s'il ménage dans son propos une part presqu'egale pour la mélodie. Médoly, elle, se taille la part du lion. Reine d'un soir, avec une voix remarquable et un jeu scénique attachant, elle domine le plateau de la tête et des épaules, qu'elle a fort jolies, ce qui ne gâche rien. Saluons encore la joie de vivre de tous ceux qui l'entourent, acteurs, musiciens et choristes, qui mettent tant de "choeur" à l'ouvrage, avec un bravo tout particulier pour les enfants qui donnent à l'ensemble une bouffé d'air frais. Swingy et Mélody vivront heureux, "remplis de confiance en leur destin", après avoir bravé l'interdit paternel et social dans un débat vieux comme le Monde, où, comme toujours l'amour triomphe.