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Nice-Matin le 11 janvier 2000
JAZZ SUR 'RIVIERA'
Comment imaginer meilleure harmonie de circonstance que celle du protocole,
à l'occasion de la
cérémonie des voeux
du maire au personnel municipal, en conviant le "Riviéra swingo
latino" pour assurer
l'ambiance musicale du cocktail qui, vendredi dernier rassemblait plus d'un
millier de personnes dans
le tout nouveau palais Riviéra.
Cette association "de malfaiteurs swingeurs" comme la baptise, dans un
sourire, le compositeur Patrick Michel qui la préside, se retrouve
régulièrement autour des grands standards du jazz et de la musique
lationo américaine, pour la plaisir de la musique.
Sur scène, la belle Pernille, danoise autant que cannoise, et qui a choisi
l'exil et le froid de Boston pour travailler, à Berklee, la chaleur de sa
voix. Une voix qu'elle met avec bonheur au service d'un répertoire
classique qui va de Gershwin à Benny Goodman et Sarah Vaughan sans oublier
les autres tubes et Glen Miller.
Pour l'accompagner, le russo-cannetan Vadom Andreev, professeur de piano depuis
six ans à Biot et ancien musicien du Saint Petersbourg, à Mougins.
A la batterie, Eric Mencaglia, un jeune. Originaire de Pégomas,
formeé à l'école de "l'Esperance de Georget
Daumas", son oncle, où, c'est évident, il fut tambour avant de
rejoindre la classe de percussion du conservatoire et celle de jazz de Patrick
Michel.
A quarante ans, ce responsable de secteur dans la distribution de l'eau et
l'assainissement du bassin cannois fut également le batteur de la
comédie musicale de Patrick Michel "Swingy et Mélody"
où Pernille était Mélody, et comme le saxophoniste, il se
réalise encore dans le groupe "les Shakers".
Agé de vingt et un an, Eric Lebeau, saxophoniste, a commencé par le
violon et mène, en parallèle, des études de batterie.
Titulaire au conservatoire d'un prix de classique, cet étudiant en
quatrième année de marketing, à Sophia Antipolis
se cherche entre la musique et ses études mais lui aussi retrouve le plus
souvent Patrick Michel dans sa classe de jazz.
Frédéric Borri, le trompette est lui aussi éléve du
conservatoire de Cannes et de Marseille. A trente et un ans, il fait de Patrick,
son "maitre" et quand il ne joue pas du "groove" au sein de
sa tribu, son orchestre funk, il enseigne la musique aux enfants des
écoles, de la maternelle au CM2. Une chance, la relève est
asurée.
Frédéric Jaubert
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